Cette nouvelle invention puise ses racines dans les travaux indissociables réalisés collégialement par Yves SAUJET auteur du concept de la machine volumétrique à cônes elliptiques roulants, laquelle machine est concrétisée par un brevet Canadien N° WO2008019506 et Pascal HA PHAM auteur du concept de la machine volumétrique à piston annulaire muni de trois lobes dans laquelle le piston tourne/glisse rigoureusement entre un noyau fixe central et une chambre fixe extérieure, cette dernière machine ayant été concrétisée par 3 brevets Français évolutifs : N°04 07600, 07 05990 et 07 06157. Plus récemment - le 24 11 2009 - Yves Sauget et Pascal HA PHAM ont déposé conjointement le brevet Français N° 09 5620 concernant une machine à piston fraisoïdal muni d’un engrenage spécifique intégré dans l’épaisseur de son pourtour.
La présente invention est une machine rotative polyvalente permettant de convertir en énergie mécanique les flux naturels éoliens et/ou hydrauliques, elle accepte aussi une alimentation en vapeur vive (chauffe solaire ou géothermie naturelle). Des aménagements spécifiques mineurs permettent de l’utiliser de façon réversible en pompe ou en compresseur, et aussi en moteur à combustion interne. La présente invention s’inscrit dans la famille des turbines et elle est appelée « Turbine à double étage et double piston en forme de cône elliptique disposés en diabolo et muni chacun d’un engrenage à denture interne intégré dans la partie supérieure de leur calotte sphérique ».
Elle est constituée de deux parties de forme intérieure sphérique qui s’assemblent pour former un volume étanche au sein duquel évolue le double piston diabolo. Le plan de joint d’assemblage est situé au niveau de l’équateur de la sphère.
Il est fixé dans la chambre extérieure (ou coque) au niveau de son équateur et possède à cet effet des surfaces externes sphériques épousant parfaitement l’intérieur de la chambre. Il possède également 6 faces coniques (3 de chaque côté) séparées par 6 arrêtes. Le profil optimal des faces coniques (plus grand rapport volumétrique) est défini par les enveloppes du double piston diabolo lors de son mouvement cyclé. Il est aussi possible d’envisager des profils plus faciles à usiner mais les performances de la machine s’en trouveront amoindries. Pour éviter les arrêtes vives et favoriser les roulements plutôt que les frottements, des axes en cônes de révolution de petit diamètre extérieur sont utilisés, leur implantation de situe au niveau de chaque zone d’arrête de la fraisoïde. ; ces petits axes longs sont les aiguilles sur lesquelles roule le diabolo.
Il se compose d’un assemblage de 6 parties solidement fixées entre elles.
L’arbre creux est monobloc, il est prévu pour assurer d’un côté l’admission et de l’autre l’échappement du fluide moteur. A ses deux extrémités opposées, l’arbre creux comporte deux engrenages coniques de révolution, lesquels s’engrènent parfaitement avec les dentures internes organisées dans les calottes sphériques du piston diabolo double corps. au centre de l’arbre creux sont organisés les cloisonnements nécessaires et suffisants pour assurer un bon transfert étanche des volumes variables d’admission et d’échappement en respectant la pérennité du cycle machine, la cinématique imposée et des guidages requis.
Dans cette option l’énergie produite par la machine en fonctionnement est récupérée sur l’arbre tournant. L’arbre doit aussi assurer la transmission du fluide vers les admissions et permettre au fluide de s’échapper : deux joints tournants sont alors nécessaires et montés à chacune des extrémités de l’arbre. Pour cette option, l’énergie cinétique des pièces en mouvement lors du fonctionnement de la machine est relativement faible ce qui confère un caractère réactif à l’option.
Dans cette option, c’est la coque externe qui tourne et c’est sur celle-ci qu’est récupérée l’énergie produite par la machine : On peut répartir directement des masses polaires, fixées à l’extérieur au niveau de l’équateur de la coque et on entoure l’ensemble d’une ceinture de bobines électromagnétiques, l’ensemble constitue ainsi un moto générateur autonome. Autre alternative : on peut aussi fixer un engrenage circulaire à l’extérieur de la coque au niveau de son équateur (par exemple pour entraîner une pompe). Dans l’option de fonctionnement en arbre fixe il est a noter que l’ensemble tournant (coque + noyau fraisoïdal + organes de transmissions de puissance fixés sur l’équateur) constitue un important volant moteur pour la machine.
Pascal HA PHAM
Adresse: 2 rue de VilleVillon,
28290 CHAPELLE ROYALE (Eure-Et-Loir)
Tél: 0660325238
Site Internet : http://www.sycomoreen.free.fr